Le taxi s'arrête devant la grande grille ouverte de l'Institut Xavier. Epuisé, Elias paye le chauffeur et sort de la voiture. Il attend calmement de pouvoir récupérer sa valise et évite de prêter attention aux réflexions intérieures du chauffeur. Pour un premier voyage à New York, Elias garde une impression amer de cette grande ville. Beaucoup trop de gens, le stress, l'angoisse, la colère... toutes ces pensées négatives qui se sont bousculé dans sa tête, c'était insupportable.
C'est déjà une bonne chose que l'école soit isolé, en pleine nature. Le cadre est très agréable, le temps est clair, la journée n'est peut être pas si mauvaise que ça.
Elias s'avance calmement et dépasse la grille. D'autres élèves semblent faire leur première entrée dans l'école. Il se sent déjà moins seul. Mais ce qui se passe était prévisible. Les voix des élèves et des parents qui les accompagnent se bouscule das sa tête. Une seule solution pour éviter des maux de têtes trop violent dans ce cas. Elias fouille dans les poches de sa veste et récupère son baladeur. Il place les écouteurs sur ses oreilles et pousse le volume à fond.
Les voix deviennent alors supportables. Il continue de s'avancer tranquillement vers l'Institut en regardant autour de lui. Un détail attire son attention. Un jeune garçon, de douze ans environs, dit aurevoir à sa mère et s'éloigne en flottant au dessus du sol. Oui, en lévitant, le plus naturellement du monde. Elias reste sous le choc de cette vision et ne s'avance plus. Il reste droit comme un i, regardant tout autour de lui, sa lettre d'admission à la main, et se demandant où il a bien pû tomber.